JILL MAGID

Le tra­vail de Jill Magid est pro­fon­dé­ment ancré dans son expé­rience per­son­nelle, ren­dant floues les limites entre art et vie. Elle explore dans ses per­for­mances les ten­sions entre l’in­di­vidu et les struc­tures d’au­to­ri­tés sup­po­sées « pro­tec­trices », telles que les ser­vices de ren­sei­gne­ment et la police.

En 2004, elle passe 31 jours à Liver­pool. Assez de temps pour tis­ser des liens avec City­watch, firme super­vi­sant alors le plus vaste réseau de camé­ras de sur­veillance du Royaume-Uni. Elle demande alors qu’on la suive, por­tant un man­teau rouge, à tra­vers le réseau de camé­ras, dans les rues de la ville. La démarche pour récu­pé­rer les images néces­si­tant une tren­taine de for­mu­laires de demande, elle jus­ti­fie alors sa requête sous forme de lettres d’amour, comme la trace d’une his­toire pas­sée entre elle, la ville et la police.

*1973, Brid­ge­port, vit et tra­vaille à Brook­lyn

http://​jillmagid.​paas.​webslice.​eu/

EVIDENCE LOCKER, 2004
INSTALLATION VIDÉO-AUDIO

TRUST, 2004
PROJECTION VIDÉO À PARTIR
DE CAMÉRAS CCTV
DE LA POLICE DE LIVERPOOL
18′

CONTROL ROOM, 2004
DOUBLE PROJECTION VIDÉO
À PARTIR DE CAMÉRAS CCTV
DE LA POLICE DE LIVERPOOL
10′

ONE CYCLE OF MEMORY
IN THE CITY OF L, 2004
LIVRE D’ARTISTE
COURTESY DE L’ARTISTE ET LABOR
MEXICO CITY, UNTIL THEN, PARIS,
RAEBERVONSTENGLIN, ZURICH

VOIR AUSSI
SURVEILLANCE SHOE, 2000
VIDÉO, 6’
PROJECTION UNIQUE AU CINÉMA DYNAMO
VE 10.6. À 19:00