1.6—4.9.2016
LARRY JOHNSON
Le travail de Larry Johnson témoigne d’une fascination pour le langage, la rhétorique de la célébrité et les procédures d’appropriation. En superposant des extraits de journaux au langage du modernisme classique, il confronte le spectateur à une activité de déchiffrement double : du texte qui devient image et de notre fascination pour les icônes populaires. Si l’influence formelle des tableaux langagiers d’Edward Ruscha est palpable, les oeuvres de Johnson partagent en réalité plus d’affinités avec les déconstructions de William Leavitt ou les appropriations de Sherrie Levine, tant leur séduction formelle est empreinte d’une atmosphère de « fin de partie » du modernisme.