Zone blanche (2014), de Gaëlle Cintré, 22 minutes
En présence de l’artiste
Mêlant le registre documentaire à celui de la fiction, le travail vidéo de Gaëlle Cintré (*1986, France) puise son inspiration dans les anecdotes de la vie quotidienne et les récits de science-fiction. Pour Zone Blanche, elle a rencontré quatre femmes souffrant d’un syndrome aigu d’intolérance aux champs électromagnétiques artificiels (SICEM), causé entre autres par les téléphones portables et le Wi-Fi. Survivant en pleine montagne, le quotidien de ces électro-hypersensibles oscille entre retour à un mode de vie primitif et science-fiction post-apocalyptique.

Suivi de
Erkennen und Verfolgen (War at a distance) (2003),
de Harun Farocki,
58 minutes
Dans Erkennen und Verfolgen (littéralement «reconnaître et traquer», les prémices du «tracking»), Harun Farocki (1944 – 2014) s’attache à décrypter la généralisation, durant la guerre du Golfe, de l’usage de caméras placées directement sur les missiles et bombes et souligne la perte de réalité de ces images semblant sortir d’un jeu vidéo.

« Erkennen und Verfolgen » © Harun Farocki, 2003